Global Humanitarian ForumLeadership pour Copenhague 01 août 2009 “Nous sommes tous acteurs du changement. Nous devons agir dès à présent". Cette idée a émergé du débat qui a eu lieu pendant la deuxième réunion annuelle du "Global Humanitarian Forum" du 23 au 24 juin 2009 à Genève. Cette réunion a traité du changement climatique afin de mobiliser la population à agir en faveur de la protection du citoyen mais spécialement des personnes démunies et vulnérables. Un certain nombre de responsables dans le domaine humanitaire ont participé à un débat croisé et se sont engagés à agir fermement pour lutter contre les effets négatifs du changement climatique tant au niveau social qu’au niveau humain: "Nous devons prendre immédiatement nos responsabilités face à ce défi". Les participants ont également encouragé les leaders mondiaux à mettre en place une nouvelle stratégie pour réduire les émissions de carbone lors de la conférence à l’ONU sur le changement climatique qui se déroulera à Copenhague en décembre. L’initiative du Forum Humanitaire Mondial a été lancée en 2007 par M. Kofi Annan, l’ancien Secrétaire Général des Nations Unies et par Mme Micheline Calmy-Rey, Ministre des Affaires Etrangères puis Présidente de la Confédération Suisse. Lors de la réunion de 2009, le Forum Humanitaire Mondial a choisit de réfléchir à "l’impact du changement climatique sur l’homme". Dans la perspective de la prochaine conférence sur le climat organisé par les Nations Unies, le Forum devait inciter les leaders mondiaux à s’assurer que cette réunion à Copenhague soit un tournant tant au niveau du changement de nos habitudes de vie, que dans l’économie et la société pour prévenir des impacts négatifs du dérèglement climatique sur nos vies. Un des points forts de ce Forum est qu’il a réussit à créer un débat croisé entre les responsables des agences onusiennes, des ONG et les dirigeants du secteur privé. Les présidents du Timor Orientale et de la Guyane ont évoqué le problème du changement climatique et ses conséquences dans leur pays. Les représentants de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de l’UNICEF ont traité des effets du dérèglement climatique sur la santé et les générations à venir. Quelques points importants évoqués lors de focus sessions et des ateliers:
Tous les participants se sont mis d’accord sur l’idée que l’activité humaine dans les pays riches est la cause principale du changement climatique et que ces pays doivent, par conséquence, rassembler leurs efforts pour freiner /endiguer ce phénomène. Cependant, il y a eu une divergence sur le fait qu’ils soient les uniques acteurs de ce changement ou non. Certains participants ont jugé que comme les pays en voie de développement /pays du Sud n’étaient pas responsables et qu’ils avaient suffisamment de problèmes eux-mêmes pour devoir changer leur façon de consommer et de réduire leur émission de gaz carbonique. D’autres participants ont pensé que chaque pays avait son rôle à jouer. Des participants de la conférence ont parlé de leur expérience personnelle. D’un point de vue individuel, une représentante d’un groupe de jeunes du Canada a parlé de son engagement au nom des jeunes du monde entier en évoquant le changement climatique dans sa propre langue, pas seulement en anglais ni en français. D’un point de vue général, des délégués des Philippines et du Bangladesh ont présenté leur programme national afin se pencher sur le problème à la source. Relever le défi du problème climatique nécessite des actions concertées de chaque individu. Chacun d’entre nous peut agir en ce sens. Comme Kofi Annan l’a souligné, les consommateurs ont le pouvoir de changer les décisions et les stratégies des industriels et des entreprises en faisant le choix de bien acheter. Il a rappelé à l’auditoire que les politiciens pourront réagir s’ils sont assurés du soutien de la population. Son discours s’est achevé sur l’idée que "demain commence aujourd’hui", c’est à dire que nous ne pouvons toujours remettre à demain ce que nous pouvons faire aujourd’hui. Publié: 2009-8-16 Mis à jour: 2011-10-07 |